Hier matin je recevais une ouverture de ticket d’incident touchant un PC portable d’un prestataire à Vitrolles dont l’écran dysfonctionne sur le plan matériel. Sur le moment au téléphone, je proposais à l’utilisateur d’envoyer rapidement un PC portable de remplacement pour qu’il ait un matériel opérationnel. Il m’informe alors qu’il monte en fait sur Paris sur la fin de semaine, jeudi et vendredi. Banco ! C’est quand même plus pratique pour faire la transition de matériel. Pas besoin de copier des données ou des paramètres d’un système à l’autre, de réinstaller des programmes ou des mises à jours d’un système laissé en stock depuis des mois ; si j’ai un PC de modèle identique sous la main je peux simplement transvaser physiquement le stockage interne d’un appareil à l’autre. Opération plutôt rapide et efficace qui règle la question du problème matériel pour l’utilisateur. Cependant l’utilisateur dispose d’un PC portable pour lequel je n’ai pas de stock là. Ce sont des PC de 2020. Les PC distribués à neuf n’ont pas assez vécu pour être renouvelé auprès des collaborateurs/trices. Le prestataire a sans doute récupéré un poste remis en stock suite à une démission. En regardant bien dans le gestionnaire de parc pour voir si il n’y a pas une option non explicite, des modifs non faites, je repère un poste détenu par un CDD qui est sensé avoir terminer son contrat lundi ; là le 31 juillet. Une assistante nous a rapporté un poste d’un départ la veille. Pas celui là, un autre. Du coup j’appelle ; du moins j’essaye parce que ça fini par échange écrit sur Teams. Je lui explique mon besoin pour savoir si elle peut me transmettre rapidement le PC. En fait, c’est habituel que dans cette entreprise on récupère le matériel bien après le départ, les démissions, fin de contrats, de missions… surtout quand on ignore quand arrivent ces fins. Jusque là on pensait à une lenteur. Cependant au cours de l’échange avec l’assistante il apparait explicitement que l’ex-salarié dispose encore de son matériel chez lui et qu’elle va lui demander de le ramener au plus vite. Ha ! C’est donc pour ça qu’on nous ramène le matos avec tant de décalage ! C’est parce que les gens ne bossent pas sur site ! Termine leur contrat en télétravail ! Reste un petit espoir que ce retour puisse se faire dans les prochaines heures. Et pis ah non ! Elle me dit ne pas l’avoir eu au téléphone, donc elle lui envoi un email avec moi en copie ; un email réponse d’un vieil échange qu’elle avait eu avec l’ex-salarié lors de son embauche. Elle lui propose derechef de préparer le retour du matos par un transporteur qu’elle commandera. Et là je découvre l’adresse du bonhomme qu’il a déclaré auprès de l’entreprise. Alors, moi on m’avait toujours dit qu’il travaillait sur Paris (qui n’est pas tout à fait que Paris du point de vue entreprise, on intègre également la banlieue) alors j’avais tout paramétré comme un utilisateur parisien quant à ses accès, sa localisation sur sa fiche d’objet informatique (utilisée pour alimenter le carnet d’adresse interne) mais il doit y avoir un monde parallèle entre nous ; je n’ai rien contre, ça ne me choque pas, il se dore la pilule où il veut ; mais je considère Paris un peu loin de Palavas-les-flots…
Trop fort !
Ce matin une jeune femme de 20 ans m’a congratulé d’un "trop fort !". Elle m’avait amené son PC, bloqué sur l’écran de démarrage Windows. J’ai simplement hard rebooté la machine…
Excès
Apéro d’été, des amis, un couple et leur petit bébé.
— On ne peut plus rouler dans ce pays !
— Comment on te l’a suspendu ton permis ?
— On allait en Bretagne, normal. On était sur une ligne droite et j’en ai profité pour accélérer un petit peu. Tu vois quoi ! J’ai mal choisis mon moment. J’ai accéléré devant les flics !
— Et tu as été pris à combien ?
— 170 km/h.
— Avec une limitation à 130 sur l’autoroute, tu étais encore sous la barre d’un excès de 50…
— Oui mais j’étais sur une nationale limitée à 80.
Lundi 17 avril 2023
Et voilà ! Et Cédric se défile encore ! Il devait faire fonctionner ce fichu serveur de licence, après la demande de P.T. de faire une monté de version du programme. Il y a passe un petit quart d’heure, fait tout planter et jette l’éponge ! Et plutôt que d’assumer son rôle d’administrateur système, il s’excuse d’avoir une autre mission importante et de me refiler le bébé et P.T. sur le dos ! La mission importante ? Déménager les cartons encombrants d’un bureau. Lui qui a mal au dos, ça l’ennuyait davantage de faire de l’informatique qu’un effort douloureux.
Bon, vendredi, c’est moi qui avait commencé cette tâche de mise à jour des licences sur serveur. J’avais contacté P.T. pour ça. J’avais pas trop compris ; finalement ça ne marchait pas ; d’où sa venu ce matin. Mais évidemment comme j’étais pas près de comprendre, après lui avoir répondu pour l’informer de notre nouvel emplacement, j’ai organisé mes tâches pour partir pîle au moment où il arriverait et laisser Cédric traiter la demande.
悟り
Incompréhensible ! Taisen Deshimaru évoque régulièrement des moments "où [untel]a obtenu le satori". Pourtant quand un disciple lui demande si il a obtenu le satori, ce dernier lui répond qu' il n'en sait rien ! Qu'il peut l'avoir en faisant za-zen sans s'en rendre compte ; puisque le satori est au delà de la pensée, on ne peut pas se dire "C'est ça le satori !". Mais dans ce cas qu'est-ce que la conscience éveillé si c'est une conscience qui s'ignore ? Et qui pour témoin du satori ? Un tier ? Pas le principal concerné ?